Loi martiale chez OVH
Le premier hébergeur français OVH a décidé de punir plus sévèrement les serveurs qui hébergent des fichiers violant les droits d'auteurs.
Le fondateur Octave Klaba prévient «notre réseau n'a pas de vocation à devenir la poubelle d'Internet où on peut échanger librement toute sorte de fichier illégaux».
Ainsi après une dénonciation ou en se basant sur les rapports de Copyright-Compliance.com, OVH transmettra l'alerte à son client. Au bout de 3 alertes, le serveur sera fermé, mais avec possibilité de récupérer ses données.
Après 3 alertes supplémentaires, le contrat sera rompu et le client devra se faire héberger ailleurs.
OVH possède 40 000 serveurs dédiés (!) et 300 à 400 feraient de l'échange de fichiers sous différentes formes et seraient donc concernés par ces mesures répressives.
Source Numerama: OVH donne quelques précisions sur sa politique anti-piratage
OVH semble faire du zèle contre le piratage, il a même retiré de ses miroirs SourceForge les clients P2P tel eMule depuis 2006.
Pourtant les serveurs hébergeants des "trackers" BitTorent ou eMule ne servent pas qu'au partage de données protégées. De nombreuses applications open-source, livres et musiques libres de droit sont distribuées de cette manière.
C'est tout le problème de ce genre de mesures, qui pour protéger des multinationales milliardaires va faire souffrir de nombreux petits projets gratuits.
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